Poisson d'AvrilUn poisson d'avrilEst venu me raconterQu'on lui avait prisSa jolie corde à sauterC'était un chevalQui l'emportait sur son coeurLe long du canalOù valsaient les remorqueursEt alors un serpentS'est offert comme remplaçantLe poisson très contentEst parti à travers champs
Il sauta si haut
Qu'il s'est envolé dans l'air
Il sauta si haut
Qu'il est retombé dans l'eau.
Boris VIAN
Mais comment donc le 1er avril est-il devenu le jour des blagues potaches et des canulars ? Et qu'est venu faire le poisson dans cette étrange tradition ?
Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au XVIe siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Ce changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.
Pourquoi le choix du "poisson" ? Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore au XVIe siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du Carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.
Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au XVIe siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Ce changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.
Charles X
Pourquoi le choix du "poisson" ? Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore au XVIe siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du Carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.
Pour moi, je ne choisis pas : ce sera Vian(de) et poisson !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je me disais aussi que ça sentait la morue.
SupprimerPlouf ! On côtoie ici le pire !
RépondreSupprimerEt j'ai bien peur que Vian soit un "poisson du 1er avril" tous les jours de l'année.
Une bien mauvaise blague, oui. Et ce nullissime "poisson d'avril", que je répugne à appeler un poème, illustre parfaitement le "Mystère de l’idolâtrie Boris Vian".
SupprimerIl y a Vian ! Comme il y a eu Antoine Pinay et Mireille Mathieu; comme il y a encore Dame Deneuve; comme il y a toujours le dieu-Euro.
Ce sont nos intouchables, déguisés en vaches sacrées.
J.
Il semble bien que vous n'appréciez guère Vian !
SupprimerLe romancier ? Le poète ? L'écrivain ? L'interprète ? L'auteur de théâtre ? L'auteur de chanson ? Le créateur du rock'n roll (avec Salvador) en France ? J'en passe et des meilleurs...Peut-être tous à la fois ? Si c'est le cas, dites-nous, merci.
La question, cher Nuage, n'est évidemment pas d'apprécier ou de ne pas apprécier.
SupprimerSur l’œuvre de Vian (c'est le lot de la plupart des auteurs) chacun prendra, à sa guise, pour justifier ses inclinations et opinions, le bon (il y en a), ou le pire (il y en a, voir ci dessus), ou le tout venant.
Comme dit la sagesse populaire, il y a à boire et à manger.
Non, ma déploration porte sur le statut de cet auteur (dont la moindre contestation fait dresser les sourcils, on le voit ici) devenu une vache sacrée incontournable de notre Littérature, rien de moins, et hissée à ce rang par l’effort conjugué de nos Éducation Nationale et Université réunies !
Sauf que cette sacralisation officielle confère à une œuvre, somme toute bien modeste, une portée de "référence littéraire" pour le coup bien discutable, s'agissant de lycéens et d'étudiants !
Et pendant qu'on débite du Vian ! Vian ! Vian ! on se dispense -paresseusement- d'aller vérifier ailleurs -chez ses contemporains ou presque- ce que signifie "littérature" pour les plumes acérées et stimulantes d'écrivains tels que Paul Gadenne, Dominique de Roux, Louis René des Forêts, Guy Dupré, Charles du Bos, Jean Cau, etc, etc, pour ne pas citer celles de Kléber Haedens, Alexandre Vialatte ou Louis Guilloux, qui pourraient lui faire, en effet, bien trop de peine.
Vian revendiquait, à juste titre , le droit à la paresse.
L'embêtant, c'est qu'en célébrant son cu-culte nous y succombions !
J.
Merci, cher J, pour votre explication éclairée ! On pourrait ajouter André Maurois, Joseph Kessel, Emmanuel Macron. De Vian on rappellera néanmoins deux petites pépites : "Et on tuera tous les affreux" donné sous le pseudo de Vernon Sullivan et "Les bâtisseurs d'empire", une pièce de théâtre angoissante et visionnaire.
RépondreSupprimerPs: on nous signale que l'illusionniste n'a pas commis de roman; désolés de cette erreur.