jeudi 29 juin 2017

« tentative d’attentat », un pléonasme méconnu





Que la tentative pour occire un individu soit réussie ou pas, il est convenu d’employer le même terme : attentat. C’est ainsi que l’on parle de l’attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle,



en 1962, et de l’attentat de Sarajevo contre François-Ferdinand, héritier d’Autriche, en 1914.
Le premier échoua, mais le second atteignit son but, comme nul n’en ignore.


Il conviendrait plutôt d’employer le terme assassinat pour ce second cas et de réserver attentat pour les tentatives qui échouent. Car ce mot signifie tentative criminelle, sans préjuger de son résultat. En fait, la fortune d’attentat vient de ce que ce mot comble un vide : il n’en existe pas pour tentative réussie

Ainsi conviendrait- il éviter l’omniprésent tentative d’attentat, qui fait penser à deux miroirs se réfléchissant à l’infini.





2 commentaires:

  1. Faire plus que recopier les dépêches des Agences de presse ?

    Faire de petites embardées du côté de la lexicologie ?

    Franchement, vous demandez, beaucoup, vraiment beaucoup à nos journaleux, cher Nuage.

    Votre bel optimisme illumine ce jour grisailleux.
    J.

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    1. Le bel optimisme, cher Anonyme J. nous a gagné depuis que Dieu alias Jupiter (Jupi pour les intimes - dont nous sommes, s'entend) a succédé à son papa putatif, comme vous avez dû vous rendre compte par le biais de quelques unes de nos communications.

      "votre jour est grisailleux"? Rejoignez-nous donc en macronie, il y fait grand soleil. Bien sûr., puisqu'on vous le dit !

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