aujourd'hui, ce sera :
Salvador Felipe Jacinto Dalí y Doménech
Le rêve de Vénus, 1939
Femme à sa fenêtre, 1926
La mélancolie extatique des chiens. Carte postale envoyée à André Breton en 1932.
L'homme invisible, 1929
Design for a bikini, 1965
Le Grand Paranoïaque, 1936
Les mille et une grâces des mille et un jours de l'Alhambra, 1973
Deux adolescents, 1954
Sans titre, 1964
Nymphes dans un jardin romantique, 1921
Portrait de Gala, 1941
L'énigme de Hitler
Pieta, 1982
Les trois Ages, 1940
Dali peint un pénis sur le front d'une femme
et signe Picasso
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BIOGRAPHIE DE SALVADOR DALÍ
Nul ne peut mettre en doute l'estime générale accordée à Dalí: demandez à l'homme de la rue de vous indiquer un artiste moderne, et vous pouvez être sûr qu'il citera son nom;mais tout le monde ne le connaît pas de la même façon : apprécié comme "showman" et comme un des plus grands artistes de ce siècle, Dalí sera loué pour son habilité technique et par ceux qui connaissent ses œuvres les plus populaires et apprécient son imagination luxuriante. Tous semblent connaître les montres molles apparaissant dans ses peintures même si, souvent, le titre La Persistance de la mémoire, leur échappe.
- A.Fiel Dalí sculpture collection, 2005.
La jeunesse de Dalí : 1904-1915
Salvador Felipe Jacinto Dalí y Doménech naît le 11 mai 1904 à Figueras, au nord de la Catalogne. La région de son enfance aura toujours une place privilégiée dans son œuvre comme dans sa vie. Très tôt, il manifeste une attirance pour l'art figuratif et la peinture, révélant déjà sa personnalité originale et inspirée. Il suit des cours particuliers de dessin.
Un être marqué par son enfance
Ses parents avaient perdu leur premier garçon, également prénommé Salvador. L'amour surprotecteur dont ils gratifièrent leur deuxième enfant a encouragé le développement d'un tempérament instable et égoïste. Ses parents ne se sont jamais remis de la mort de leur premier fils, c'était un génie confiait la mère à son fils. Le jeune Salvador est d'ailleurs profondément troublé en apercevant son nom sur la sépulture. "Toutes mes excentricités, toutes mes incohérences sont la constante tragique de ma vie [.] Je veux prouver que je ne suis pas le frère mort, mais le vivant", écrira-t-il.
Les études : 1921-1927
Alors qu'à Paris le dadaïsme est à son apogée, Dalí est admis à l'Institut San Fernando, l'École des beaux-arts de Madrid. Il y perfectionne sa connaissance de la sculpture, du dessin et de la peinture. Contestant violemment la compétence de ses professeurs, Dalí est expulsé des Beaux-Arts de Madrid. Il en sera exclu en 1922 pour incitation à la rébellion des élèves de l'école. C'est à cette époque qu'il rencontre Lorca et Buñuel, tandis qu'au cours de son premier voyage en 1926 à Paris il fera la connaissance de Picasso.
Le mouvement surréaliste : 1928-1937
À Paris, Dalí fait la connaissance de Breton, Eluard, Magritte et Ernst. Il rejoint officiellement le groupe surréaliste. Durant l'été 1929, le poète Paul Eluard et sa femme Elena (Gala) rendent visite au peintre dans sa maison de Cadaqués. C'est le coup de foudre entre Dalí et cette femme. Elle sera sa « muse surréaliste », l'inspiratrice de sa vie et de son œuvre. Dalí expose à Paris pour la première fois (11 toiles).
1939-1945
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dalí et Gala s'installent aux Etats-Unis. Ils y resteront jusqu'en 1948. Ces années ont été très importantes pour lui. Le musée d'Art moderne de New York offre à Dalí sa première exposition rétrospective en 1941. En 1942, Dalí publie son autobiographie, La Vie secrète.
Extension de l'œuvre dalinienne : 1961-1970
Dalí est toujours plus prolifique : il écrit et illustre des livres, conçoit décors et costumes pour des opéras, tourne des films, élabore de nouvelles théories, sculpte, dessine, crée des bijoux et des meubles, mélange techniques artistiques, son génie n'a pas de limites dans l'art.
La fin d'un grand artiste : 1974-1989
En 1974, Dalí inaugure le Teatro Museo Dalí à Figueras en Espagne. Cet événement a été suivi de rétrospectives à Paris et à Londres jusqu'à la fin de la décennie. Après la mort de son épouse, Gala, en 1982, la santé de Dalí commence à décliner. À la suite de l'incendie de sa maison en 1984, il fut brûlé et, dès lors, son état de santé se détériore. Deux ans après, on lui implante un stimulateur cardiaque. Dans cette partie de sa vie, Dalí s'est retiré d'abord à Pubol et plus tard dans ses appartements près du Teatro Museo. Il meurt le 23 janvier 1989.
Je me suis toujours dit qu'il manquait une lettre à Dali.
RépondreSupprimerPour faire i-d-é-a-l.
Dali idéal oui. Cela change du sempiternel anagramme "AVIDA DOLLARS" dû à Breton.
SupprimerHorreur! Qu'ai-je écrit ? "un anagramme". Honte et déshonneur.
SupprimerM'en pardonnerait-on? Je ne le mérite pas en tout cas.
Tout déshonneur nécessitant réparation Cher Nuage, vous voudrez bien répéter cent fois cette anagramme de Nuageneuf : "Fugue Anne ! Fugue Anne ! etc "
SupprimerOu encore chanter, mais obligatoirement avec l'accent craquant de notre immortelle Joséphine:
"C'est moi qui suis sa petite
Son ananas, son ananas, son annamite!"
Et vous pourrez remettre votre petit ruban de ciel bleu à la boutonnière.
La femme sur laquelle il dessine un pénis est la sienne. On reconnaît bien Gala sur cette photo. D'ailleurs, je ne vois pas quelle autre femme que la sienne aurait pu accepter une humiliation pareille ...?
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'il manque une lettre à Dali, mais le fait est qu'il lui manque une case !
Heureusement !
SupprimerL'adverbe est censé préciser une pensée et non en tenir lieu.
SupprimerDe rien ! ;-)
"Je veux prouver que je ne suis pas le frère mort, mais le vivant".
RépondreSupprimerSe coltiner à vie le nom d'un tout jeune défunt qui le reste éternellement.
Cette circonstance brusquement me rend Dali presque sympathique.
Je connais la punition.