lundi 17 juillet 2017

La rafle







© Francine MAYRAN

Le Vel' d'Hiv
2009

   



    Bref rappel sur la Rafle

Ces 16 et 17 juillet 1942,

1 129 hommes,

2 916 femmes et

4 115 enfants 

ont été arrêtés par la police française et enfermés au Vélodrome d’Hiver.



Simultanément, 1 989 hommes et 3 003 femmes, couples sans enfants et célibataires, avaient été arrêtés et enfermés dans le camp de Drancy.

La quasi-totalité des 13 152 raflés furent déportés après séparation brutale dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers des enfants en bas âge, environ 3 000, de leurs parents qui furent déportés les premiers.

Quant aux enfants, transférés à Drancy, ils en furent déportés entre le 17 et le 31 août 1942, mélangés à des adultes juifs en provenance de la zone libre où ils avaient également été arrêtés par les forces de police vichystes.

Ces ordres, dès l'origine, ont été donnés par un prétendu état français présidé par P.Pétain qui en a décidé ainsi. Pétain a signé de sa main la rafle des enfants. Ce crime est imprescriptible.



3 commentaires:

  1. Eh oui ! Et quand je pense que certains se permettent de dire qu'il faut replacer les évènements dans leur contexte historique ...

    http://peupledefrance.com/2017/07/vel-dhiv-repentance-demagogique.html

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  2. Et voici ce que je répondais à l'auteur de cet article, avant même de lire votre note :

    "Il n'y a pas de contexte historique qui tienne face à l'ampleur d'un génocide unique dans toute l'histoire de la civilisation. Il n'y a pas de contexte historique qui tienne face au questionnement ontologique et métaphysique de l'existence du mal. Moi non plus, je n'étais pas née à cette époque, je suis une enfant du baby-boom post soixante-huitard, pour autant je me sens investie d'un devoir de mémoire car la nature humaine est oublieuse. J'ignore de quelle manière je me serais comportée face à l'envahisseur nazi, ce dont je suis sûre, en revanche, c'est que je n'aurais pas fait d'excès de zèle. Et le fait est que l'Etat français a fait preuve d'un zèle hors du commun dans l'organisation de la rafle du Vel'd'Hiv. et oui l'Etat français est responsable de cette indignité !

    Je vous rappelle au passage qu'il ne s'agit pas d'un évènement à caractère anecdotique, d'un "point de détail de l'histoire" mais d'un crime contre l'humanité. En tant qu'être humains nous sommes tous concernés.

    Par ailleurs, le président Macron n'est pas le premier à faire acte de repentance face aux crimes commis par l'Etat français et pas seulement par le gouvernement de Vichy. C'est Jacques Chirac qui, le premier, a pris l'initiative, en 1995, de reconnaître les exactions de la France et, partant, sa responsabilité pleine et entière, en la matière. Il était temps !

    Enfin, ce n'est pas s'abaisser, ni dégrader l'image de notre pays, que reconnaître les erreurs du passé. C'est, au contraire, faire preuve de grandeur et d'honneur ! Aucune piqûre de rappel n'est inutile face à la barbarie. Combattre la barbarie d'hier, c'est combattre celle d'aujourd'hui, celle de demain en ne permettre qu'aucune zone d'ombre ne profite au doute, au déni, qui sont des manifestations du mal. La devise du diable c'est "diviser pour mieux régner" : ne vous laissez pas diviser !

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    1. Comme beaucoup d'autres cet article re-déballe de vieilles lunes éculées qui chez certains font toujours florès. Ces arguties sémantiques font jour quand les amateurs du genre ont épuisé toute espèce d' arguments. Il est heureux que de belles personnes -vous en êtes- prennent le temps de leur tenirt tête. Soyez ici remerciée.

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