samedi 21 octobre 2017

Macron








"Ich bin nicht arrogant. Ich sage und tue, was ich mag."




"Ich bin nicht arrogant"  : pas nécessaire de traduire

"Ich sage und tue, was ich Mag" : Je dis et je fais ce que je veux





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7 commentaires:

  1. L'absence de toute légende accentue encore plus le trait !!

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  2. " O Terre, Notre Mère, n'ayez souci de cette engeance,
    Le siècle est prompt, le siècle est foule et la vie va son cours".

    St.J.Perse

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  3. "Roule, torrent de l'inutilité".

    Le Maître de Santiago.

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  4. Voyez, je n'ai jamais, mais alors jamais, été pour l'instauration d'une VIe République, jusqu'à ce que Monsieur Macron exploite jusqu'au tuf les failles de la Ve et qu'il fasse un usage monarchique de l'Exécutif gaullien. Désormais, j'en viens à souhaiter une nouvelle République qui limite, à nouveau, les pouvoirs du président, sans sombrer pour autant dans l'instabilité parlementaire des régimes du passé.

    Ce ne sera pas simple, mais ce serait éminemment souhaitable.

    Au secours !

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    1. On vous suit volontiers sur ce difficile chemin.

      Mais qui nous assure qu'un Macron ne ferait pas un mésusage d'une Constitution limitant les pouvoirs du Président.
      On peut être politiquement quasi impuissant et utiliser sa fonction comme génie de la manipulation.
      J.

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    2. Qui nous l'assure ? L'Histoire ! Pour que de Gaulle s'arroge les pleins pouvoirs, il a fallu la conjonction de trois éléments dont il est fort peu probable que nous retrouvions la configuration : Une guerre; une vacance du pouvoir; et un coup d'Etat. Il ne suffit pas de se prendre pour Machiavel pour décider de l'Histoire. Il faut un contexte.

      Par ailleurs, vous prêtez des "qualités" à Monsieur Macron dont je doute qu'il soit doté. Monsieur Macron n'est pas acteur de son succès, il a été "agi" dans le cadre d'un casting qui sert des intérêts bien plus puissants que lui. Tout a été prévu jusqu'au scénario du second tour qui n'est pas non plus du fait de Madame Le Pen. Si génie de la manipulation il y a, c'est dans cette lente et patiente pénétration du lobby de la finance (banques; trusts; actionnaires) qu'il faut le débusquer. Aujourd'hui, ce n'est plus la loi qui s'applique aux entreprises du CAC 40 (pour ne prendre que l'exemple de l'entreprise) mais l'entreprise qui devient productrice de normes (codes de bonnes pratiques; soft law; audits), génératrice d'indicateurs, et décideur des modes de contrôle et d'évaluation. L'Etat a été vidé de sa substance politique pour n'être plus qu'une entreprise soumise aux règles du Marché, raison pour laquelle il se retranche derrière ses compétences régaliennes qu'il finit par ouvrir, elles aussi, à la concurrence.

      Une VIe République n'est sans doute pas la panacée, mais elle pourrait réinjecter de la démocratie au coeur des Institutions (démocratie participative; pouvoir de révocation; rééquilibrage de la balance des pouvoirs; jurys populaires etc...). Pas la panacée, non, je vous l'accorde. Cependant les choses s'affinent dans la pratique et nous avons besoin d'oxygène. Et puis, ce serait encore le seul moyen d'agir en amont avant les catastrophes.

      De toute façon, pouvons-nous nous satisfaire de ce que nous avons aujourd'hui ? La réponse est "Non !".

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    3. Globalement en accord avec vous...et avec Nicolas Gomez Davila :
      "Qui ne tourne pas le dos au monde actuel se déshonore".

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