Le cul de ma soeur
Ma sœur avait un cul quasiment historique
mêm’ les vieux du quartier n’avaient jamais vu mieux
il était insolent, il était poétique
et le plus fort de tout c’est qu’il faisait sérieux
On venait de très loin voir cette pièce unique
Histoire de dir’ plus tard qu’on s’en était servi
Un cul beau comme un Dieu, glorieux et magnifique
tous ceux qui l’avaient vu s’en retournaient ravis
mêm’ les vieux du quartier n’avaient jamais vu mieux
il était insolent, il était poétique
et le plus fort de tout c’est qu’il faisait sérieux
On venait de très loin voir cette pièce unique
Histoire de dir’ plus tard qu’on s’en était servi
Un cul beau comme un Dieu, glorieux et magnifique
tous ceux qui l’avaient vu s’en retournaient ravis
Avec un cul comm’ ça, si tu fais pas fortune
ou bien ce s’ra la flemme ou bien ce s’ra qu’t’es con !
va-t-en un peu l’offrir un peu le soir au clair de lune
et tu verras ma sœur si c’est moi qu’ai raison.
ou bien ce s’ra la flemme ou bien ce s’ra qu’t’es con !
va-t-en un peu l’offrir un peu le soir au clair de lune
et tu verras ma sœur si c’est moi qu’ai raison.
Il est bien évident qu’une telle merveille
ne peut pas être vu par le premier venu
ma sœur montrait son cul à ceux qu’avaient d’l’oseille
Et l’on payait d’avance, en or bien entendu
Grâce à lui le quartier redevint touristique
retrouva d’un seul coup, tout’sa prospérité
ma sœur battait de loin les courtisanes antiques
c’est elle qui rendit son faste à la cité
ne peut pas être vu par le premier venu
ma sœur montrait son cul à ceux qu’avaient d’l’oseille
Et l’on payait d’avance, en or bien entendu
Grâce à lui le quartier redevint touristique
retrouva d’un seul coup, tout’sa prospérité
ma sœur battait de loin les courtisanes antiques
c’est elle qui rendit son faste à la cité
Ma mère savait r’cevoir le client, ça faut dire !
Ell’faisait patienter au p’tit salon du bas,
le p’tit clin d’oeil en coin, toujours le mot pour rire
Ah ça, mon bon monsieur, vous ne l’regrett’rez pas
c’est un cadeau du ciel, un’ fill’ comm’ ça, j’vous jure
adorant son travail et modeste avant tout
avec un d’ces pétards bon pour tout’ les pointures
un cul mon bon monsieur comme y en n’a pas beaucoup !
Ell’faisait patienter au p’tit salon du bas,
le p’tit clin d’oeil en coin, toujours le mot pour rire
Ah ça, mon bon monsieur, vous ne l’regrett’rez pas
c’est un cadeau du ciel, un’ fill’ comm’ ça, j’vous jure
adorant son travail et modeste avant tout
avec un d’ces pétards bon pour tout’ les pointures
un cul mon bon monsieur comme y en n’a pas beaucoup !
Bernard Dimey
In Poèmes voyous
1978
1978
Bernard Dimey, né le 16 juillet 1931 à Nogent-en-Bassigny et mort le 1ᵉʳ juillet 1981 est un poète, auteur de chansons et
dialoguiste français.
Il est, entre autres, l'auteur de Syracuse, la musique étant de H.Salvador.
Où l'on voit, avec plaisir,
RépondreSupprimerque "le panier", "le postère",
ce "joufflu" en "tapenard",
ce "visage sans nez" en forme de "mappemonde",
qui joue la "croupière" dans "l'arrière-boutique",
peut donc être au "fondement" d'un poème rimé
par Dimey.
J.
Quel galopin !
RépondreSupprimerOu galopine !
SupprimerComme quoi dès qu'on parle de cul, ça inspire.
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