Hier après-midi 16 février, Alain Finkielkraut a été la cible de violentes insultes, dont certaines étaient antisémites. "Sale juif de merde !", "dégage!", hurlent des manifestants. "Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste" ,"Nique ta mère", lance un autre, tandis que des personnes crient "Palestine !", "La France, elle est à NOUS, t'es un Naineux, grosse merde !"
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"Sitôt qu'on est plus de quatre on est une bande de cons..."
RépondreSupprimerBelle journée dans les arbres, cher Nuage.
Oui. "Quand les bornes sont dépassées il n'y a plus de limites."Le sapeur Camenber.
SupprimerVous devriez écouter le discours de Madame Esther Benbassa, que j'adore !
RépondreSupprimerJe relève quand même le lexique, je cite :
RépondreSupprimer" Nique ta mère"
" Tu vas aller en enfer !"
" Palestine !"
Je note aussi que le "manifestant" qui insulte Alain Finkielkraut à visage découvert, porte un collier de barbe sans moustaches. C'est très particulier comme choix capillaire. C'est un constat purement factuel : je me contente de décrire une image télévisuelle.
Le Parquet, nous dit-on, a ouvert une enquête afin d'identifier et de sanctionner les insulteurs. J'en suis ravie. Je souhaite même que le Parquet nous livre, publiquement, l'identité des personnes incriminées.
Je termine : Je soutiens les gilets jaunes, pas les opportunistes et les parasites qui profitent du mouvement. Je réprouve les insultes proférées à l'égard de Monsieur Finkielkraut que j'admire profondément et dont j'ai lu et relu "La défaite de la pensée", ouvrage qui fait partie de mes livres de chevet. Et justement,Alain Finkielkraut, rappelle très opportunément, dans son ouvrage, cette formule, attribuée aux bolchéviques : "Une paire de bottes vaut Shakespeare". A ceci près que si, aujourd'hui, l'on n'a toujours pas accès à Shakespeare, pour autant, certains ne peuvent même plus s'acheter une paire de bottes ! A croire que, pour nos Zélites, la vie d'un smicard ne vaut même plus une paire de bottes.
SupprimerComment expliquez-vous que les smicards ne puissent même plus s'offrir des vacances, ou un restaurant en famille, voire une journée au parc d'attraction pour leurs gosses ( vous savez combien coûte le billet d'entrée d'Eurodisney ?). Comment expliquez-vous que des travailleurs précaires en soient, pour certains, à vivre dans leur voiture, face à la cherté des logements et à un parc HLM étique et totalement inaccessible (savez-vous que certains attendent un logement de la Ville de Paris depuis 15 ans ?). Un smic mensuel net en 2019, c'est : 1171€. Une chambre de 17m2 dans Paris, c'est 850€ nets/mois, électricité non comprise. Faites le calcul : 1171 - 850= 321. L'électricité c'est 60€/mois. Reste 261. La mutuelle, on va dire 35€/mois. Reste 226€. La taxe d'habitation 45€. Reste 181€. L'abonnement Internet + mobile, on va dire 29,99€ + 15€ = 44,99€. Reste 136,01 €
Question : Comment fait-on avec 136,01€ pour manger, se vêtir, aller chez le coiffeur ?
Je ne vous parle même pas des Minima sociaux qui, certes bénéficient de l'APL. C'est-à-dire 241€ (puisque le Gouvernement leur a ponctionné 32€) pour payer un loyer dont le reste à charge est généralement de 180€. Un minima social c'est un peu moins de 500€/mois (pire en février puisque 3 jours leur sont retirés). Donc, de leur poche, le loyer leur revient (sauf rares exceptions) à : 180€. Cela fait donc 500 - 180 = 320€. Sur ces 320€ restant, il leur reste l'électricité = 60€. Il leur reste 260 €. Ils sont obligés de prendre un abonnement internet et un téléphone mobile, ne serait-ce que pour répondre aux sollicitations de la CAF, du Pôle Emploi, etc... à savoir au plus bas : 49,99€. Il leur reste donc : 210,01€. Ils sont obligés d'avoir une assurance habitation, allez on va dire au plus bas du plus bas : 19€. Il leur reste : 191€. Pour ceux qui sont en ASS (Allocation spécifique de solidarité), ils paient la taxe d'habitation bien que leurs revenus ne soient que de 20€ supérieurs à leurs homologues aux RSA. Rajoutons 40€ en moins aux ASS, ils leur reste : 151 €
Avec 151€ restant, ils doivent manger, se vêtir, pour le mois. D'aucuns nous dirons, oui mais vous vous rendez compte, ils ont la CMU !! Encore heureux ! Comment voulez-vous qu'ils se paient une mutuelle santé ? Oui mais ils ont les restau du coeur pour bouffer. Certes, mais à chaque passage ils doivent acquitter 10€ aux fameux restau du coeur. Evidemment, ils n'ont ni vacances, ni loisirs, ni plaisirs, ni vie d'aucune sorte d'ailleurs, et ils crèvent de faim ! J'en vois faire les poubelles; d'autres mendient.
Et après vous vous étonnez de retrouver tous ces gens et on les traite de fascistes !Mais qui sont les fascistes ? Qui ? On les traite d'imbéciles, de bourriques, de débiles mentaux. Qu'attend-on ? Que veut-on ? Leur mort ?
Ps : Il va de soi que je vous fais grâce de ceux qui ont un crédit à la consommation à rembourser. S'ils n'ont pas de famille, ils se retrouvent à la rue. Vous remarquerez que les SDF se multiplient, ce n'est pas un hasard.
SupprimerPps : J'entends : " Il faut que le mouvement s'arrête ! ", " Toute cette haine, toute cette violence, c'est proprement in-to-lé-ra-ble !".
Parlons un peu de la violence du Premier ministre qui, en marge des évènements, annonce vouloir responsabiliser les gens au minima sociaux en les obligeant à effectuer des travaux d'intérêt général (ils n'appelle pas cela ainsi, mais c'est du travail gratuit) pour justifier leur allocation de misère. C'est le retour du colbertisme et de l'Hôpital Général. Sauf que Colbert a quand même créé des Manufactures, on ne peut pas en dire autant de Monsieur le Premier Ministre. Il est urgent de relire " L'histoire de la folie à l'âge classique" de Foucault et, puisque nous y sommes : " Les métamorphoses de la question sociale" de Robert Castel.
voilà qui est dit
Supprimer:-)
@Aukazou
RépondreSupprimerMerci de votre implication et des enseignements que vous donnez en partage ici.
la goutte de bonne humeur : un des hurleurs crie plusieurs fois à l'endroit de Finky "antisémite".
plus sérieusement, il conviendrait que tout cela cesse.
Ah oui alors, il convient que cela cesse !
SupprimerEt que les bourges puissent retrouver leur sérénité satisfaite, décidément gâchée par cette plèbe nauséabonde.