Un échange furtif et décisif est rapporté dans son livre «Une rencontre», que Milan Kundera donne en 2009. Extrait.
Un jour, Milan Kundera demande à un ami :
« Est-ce que tu connais "Un survivant de Varsovie” ? - Un
survivant ? Lequel ? Il ne savait pas de quoi je parlais.
Pourtant, "Un survivant de Varsovie", oratorio de
Schoenberg, est le plus grand monument que la musique ait
dédié à l'Holocauste. Toute l'essence existentielle du drame
des juifs du XXe siècle y est gardée vivante. Dans toute son
affreuse grandeur. Dans toute sa beauté affreuse. On se bat
pour qu'on n'oublie pas des assassins. Et Schoenberg, on l'a
oublié.»
survivant ? Lequel ? Il ne savait pas de quoi je parlais.
Pourtant, "Un survivant de Varsovie", oratorio de
Schoenberg, est le plus grand monument que la musique ait
dédié à l'Holocauste. Toute l'essence existentielle du drame
des juifs du XXe siècle y est gardée vivante. Dans toute son
affreuse grandeur. Dans toute sa beauté affreuse. On se bat
pour qu'on n'oublie pas des assassins. Et Schoenberg, on l'a
oublié.»
... " Toute l'essence existentielle du drame
des juifs du XXe siècle y est gardée vivante "... K.
在二十世纪的犹太人保持活动状态。整个
RépondreSupprimerUr welcome!
SupprimerAdmirable "graphie".
RépondreSupprimerHélas, pour moi aussi difficilement déchiffrable qu'une partition de Schoenberg.
Dommage !
J'ai entendu un jour jouer quelque chose de Gorecki. Une marche funèbre je crois. D'une absolue tristesse.
RépondreSupprimerEn recherchant sur Internet je m'aperçois que ce doit être un passage de la symphonie n°3 "Les chants plaintifs".
Bien à vous,
Catherine
Soyons clairs. Ce morceau de Schoenberg est inaudible pour toute personne normalement constituée.
SupprimerQu'on ne nous fasse pas dire que K. ne l'est pas! On avait simplement trouvé cet extrait intéressant au point de souhaiter le partager. L'image que nous y avons attaché est follement évocatrice et illustre heureusement - ou tragiquement plutôt - l'envol vers l'infini.