vendredi 26 janvier 2018

Alain Duault







Les mélomanes connaissent sa plume et son visage à travers ses livres ou ses émissions sur l'opéra. Mais ce fervent admirateur de Maria Callas est avant tout poète. En témoigne son dernier ouvrage dans la collection «Blanche» de Gallimard : Ce léger rien des choses qui ont fui.








Le dos

Tout s'y lit l'or bleu du désir l'eau qui dort sous
Le sable des caresses attendues le frisson du réveil
Comme une vague ramène le matin sur la peau
On voudrait s'y étendre y mourir à son tour
Et la fine rainure qu'on suit avec le pouce
De la nuque aux reins comme un poème vertébré
Partage l'est du sommeil et l'ouest des plaisirs
Quand il est l'heure de lire le menu de la nuit avec
Les doigts 




Alain Duault
In Nudités
2004




"...Et la fine rainure qu'on suit avec le pouce
De la nuque aux reins comme un poème vertébré..."










3 commentaires:

  1. Ah, merci. Je ne me suis jamais "penchée" sur sa poésie. Erreur de ma part.

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  2. Un vrai Duault sur canapé !

    Mais un peu alambiqué.

    Larousse : " Qui est trop contourné : un style alambiqué."

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    Réponses
    1. la rédaction certes peut surprendre. Toutefois elle donne toute force, toute originalité à ce poème. Vous l'aurez compris, pour avoir lu et découvert Duaut il y a peu, ce poète nous a enchantés. Nous présenterons d'autres poésies à l'avenir.

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