Cette rapide évocation de Delvaux sera complétée par d'autres toiles, dans le courant de l'année qui commence. Delvaux peint des hommes tristes et habillés, des femmes tristes et nues, des gares, des tramways. Ses personnages ne se regardent jamais.
La Joie de Vivre, 1937
Le Dernier wagon, 1975
Les Deux Soeurs, 1983
Filles au bord de l’eau
Le jardin, 1971
Solitude, 1956
Le passage à niveau 1961
La Rue du tramway, 1938-39
Nymphes au bain, 1938
La Messagère
Train de nuit , 1947
L'écho, 1943
L'éloge de la mélancolie, 1948
Paul Delvaux est né à Antheit-lès-Huy (Belgique) en 1897. Il fait des études à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1920 à 1924. Il y reçoit l’influence des courants impressionniste et expressionniste.
Paul Delvaux marque très tôt de l’intérêt pour le dessin et pour l’étude de la musique. Il expose, en 1924, avec les artistes du groupe « Le Sillon », groupe qui rassemble des artistes influencés par l’impressionnisme.
En 1934, l’exposition « Minotaure » du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, qui présente des oeuvres de Magritte, Ernst, Dali ou de Giorgio de Chirico, lui révèle le surréalisme. Paul Delvaux sera, dans les années 30, l’un des artistes les plus en vue de ce mouvement. Le surréalisme représente pour lui l’esprit de liberté. L’artiste, dès cette période, met en place une iconographie personnelle, sans doute autobiographique, qu’il déclinera tout au long de son oeuvre. Delvaux peint des personnages masculins vêtus et, par opposition, des jeunes femmes nues ou très dévêtues. Il situe ses personnages, véritables effigies, dans les décors de ruines antiques ou des jardins architectoniques. Un ensemble de « signes » viennent le plus souvent compléter ce monde onirique : colonnes, noeuds, crânes, squelettes, arbres ou miroirs ; Delvaux éprouve une attirance pour les objets mystérieux qu’il place dans un univers inquiétant.
L'univers insolite créé par Paul Delvaux est poétique et érotique, un univers de « réalisme magique » où le désir fait loi.
Paul Delvaux est mort en 1994 à Furnes (Belgique).
Une oeuvre qui met mal à l'aise comme on en a besoin.
RépondreSupprimer- Je vous assure, mon cher cousin, vous avez dit "Delvaux", "Delvaux".
RépondreSupprimer- Moi j'ai dit "Delvaux" ! Comme c'est étrange...