expositions Egon Schiele et Jean-Michel Basquiat jusqu'au 14 janvier 2019, à la Fondation Louis Vuitton, Paris
autoportrait à la lanterne chinoise, 1912
L' Exposition Egon Schiele
L’œuvre d’Egon Schiele est indissociable de l’esprit viennois du début du XXe siècle. En quelques années, son dessin s’est imposé comme l’un des sommets de l’expressionnisme. En rupture avec l’Académie où il rentre précocement, il fonde en 1909 le Neukunstgruppe et, grâce à la sécession viennoise et Gustav Klimt, découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop.
À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur sa production propre, fascinante par la distorsion des corps qu’il propose, l’introspection, l’expression frontale du désir et du sentiment tragique de la vie. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins.
Première monographie de Schiele à Paris depuis vingt-cinq ans, elle propose des œuvres de tout premier ordre, comme Autoportrait à la lanterne chinoise (1912) emprunté au Leopold Museum (Vienne), Femme enceinte et mort (mère et mort) (1911) de la Národní galerie (Prague), Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe (1917) de la Morgan Library Museum (New York), Nu féminin debout avec tissu bleu (1914) du Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Nu masculin assis vu de dos (1910), de la Neue Galerie New York ou Autoportrait (1912) de la National Gallery of Art, Washington.
Accusé de pornographie et emprisonné pour ses représentations crues de la féminité, ses corps disloqués et ses portraits torturés, Schiele annonçait et fut contemporain des horreurs du Premier conflit mondial. Il n'en réchappera pas, mourant de la grippe espagnole en 1918. Mais c’est surtout la puissance graphique qui frappe, par son actualité et sa modernité. Un propos contemporain qui dérange et interroge toujours.
Femme enceinte et mort, 1911
Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe, 1917
Nu féminin debout avec tissu bleu, 1914
Nu masculin assis vu de dos, 1910
Autoportrait, 1912
Autoportrait au physalis
Paysage et corbeaux
Portrait de Wally
Portrait de Edith Schiele
Homme et femme
Une merveille !
RépondreSupprimerTROP !
RépondreSupprimerEgon SCHIELE fut le FORT, l'échappant nécessaire à une époque crucifiée.
BASQUIAT, le sous-fifre qui a joui du mercantilisme de ce qui fait du chiffre en Art dit contemporain.
"Autoportrait 1912" me fait penser à Sylvain Tesson ! Pour quelle raison, je ne sais. Merci pour l'info. de cette expo.
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