samedi 24 novembre 2018

Egon Schiele



expositions Egon Schiele et Jean-Michel Basquiat jusqu'au 14 janvier 2019, à la Fondation Louis Vuitton, Paris







autoportrait à la lanterne chinoise, 1912

L' Exposition Egon Schiele



L’œuvre d’Egon Schiele est indissociable de l’esprit  viennois du début du XXe siècle. En quelques années, son dessin s’est  imposé comme l’un des sommets de l’expressionnisme. En rupture avec l’Académie où il rentre précocement, il fonde en 1909 le Neukunstgruppe et, grâce à la sécession viennoise et Gustav Klimt, découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop.

À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur  sa production propre, fascinante par la distorsion des corps qu’il  propose, l’introspection, l’expression frontale du désir et du sentiment  tragique de la vie. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste  aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et  plusieurs milliers de dessins.

Première monographie de Schiele à Paris depuis vingt-cinq ans, elle propose des œuvres de tout premier ordre, comme Autoportrait à la lanterne chinoise (1912) emprunté au Leopold Museum (Vienne), Femme enceinte et mort (mère et mort)  (1911) de la Národní galerie (Prague), Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe (1917) de la Morgan Library Museum (New York), Nu féminin debout avec tissu bleu (1914) du Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Nu masculin assis vu de dos (1910), de la Neue Galerie New York ou Autoportrait  (1912) de la National Gallery of Art, Washington.


Accusé de pornographie et emprisonné pour ses représentations crues de la féminité, ses corps disloqués et ses portraits torturés, Schiele annonçait et fut contemporain des horreurs du Premier conflit mondial. Il n'en réchappera pas, mourant de la grippe espagnole en 1918. Mais c’est surtout la puissance graphique qui frappe, par son actualité et sa modernité. Un propos contemporain qui dérange et interroge toujours.

Femme enceinte et mort, 1911

Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe, 1917

Nu féminin debout avec tissu bleu, 1914

Nu masculin assis vu de dos, 1910

Autoportrait, 1912







Autoportrait au physalis


Paysage et corbeaux

Portrait de Wally

Portrait de Edith Schiele

Homme et femme























3 commentaires:

  1. TROP !
    Egon SCHIELE fut le FORT, l'échappant nécessaire à une époque crucifiée.
    BASQUIAT, le sous-fifre qui a joui du mercantilisme de ce qui fait du chiffre en Art dit contemporain.

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  2. "Autoportrait 1912" me fait penser à Sylvain Tesson ! Pour quelle raison, je ne sais. Merci pour l'info. de cette expo.

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