Le palmipède, si respectueux naguère de la langue de Molière, se met à son tour à passer par profits et pertes les sacro-saintes règles de notre syntaxe. À commencer par celle, hier vénérée, selon laquelle le second de deux verbes successifs se met à l'infinitif. Ne fait-il pas dire en une à Bernard Tapie, pour justifier sa pingrerie supposée à l'égard de Notre-Dame de Paris, qu'il s'est « fait ratissé » ?
C'est chaque jour, désormais, que le feu prend dans les combles d'une langue elle aussi millénaire. Et on ne voit pas grand monde s'amasser sur les trottoirs pour prier. Encore moins pour mettre la main au portefeuille. Quant à en reconstruire la charpente, certes des linguistes s'y attachent, et depuis longtemps. Mais c'est peu dire que, pour ce faire, ils ont moins recours aux matériaux nobles qu'au béton.
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RépondreSupprimerSeul William Turner aurait pu faire quelque chose, cher Nuage...
RépondreSupprimer(J'ai supprimé ma faute d'orthographe, je l'ai échappé belle !)
Votre optimisme cher marquis ne manque pas de me surprenrde ! [ ah! je ris !]
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