dimanche 12 juillet 2020

Audiard










Ces phrases cultes de Michel Audiard

Petit florilège des meilleures saillies du grand dialoguiste, qui avait une tendresse particulière pour une catégorie d’individus bien précise: les cons.

«Les Barbouzes» (1964) de Georges Lautner
● «La vérité n’est jamais amusante. Sans cela, tout le monde la dirait».

«Les Trois Mousquetaires» (1953) d’André Hunebelle

● «Si le roi Louis XIII n’a laissé dans l’Histoire qu’un souvenir assez discret, c’est sans doute parce qu’il est bien difficile d’être à la fois le fils d’Henri IV et le père de Louis XIV».

«Le Gentleman d’Epsom» (1962) de Gilles Grangier

● «Dans la vie il y a deux expédients à n’utiliser qu’en dernière instance: le cyanure ou la loyauté».

«Gas-oil» (1955) de Gilles Grangier

● «Autrefois les femmes tenaient la maison, repassaient le linge et astiquaient les cuivres. Aujourd’hui, elles votent et lisent la Série noire. Résultat… au marché, ces dames se font refiler des pommes blettes!»

«Mission à Tanger» (1949) d’André Hunebelle

● «Allez! Vas-y franco, mon Général».

«Le Pacha» (1968) de Georges Lautner

● «J’ai des envies de voyage. L’Océanie, Bora Bora, les vahinés… Tu connais?
- Pourquoi, tu veux m’emmener?
- On n’emmène pas des saucisses quand on va à Francfort».
● «Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner»

Michel Audiard lui-même

● «Je ne parle pas aux cons, ça les instruit».

«Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages» (1968) de Michel Audiard

● «Attention! J’ai le glaive vengeur et le bras séculier! L’aigle va fondre sur la vieille buse!….
- Un peu chouette comme métaphore, non?
- C’est pas une métaphore, c’est une périphrase.
- Fais pas chier!
- Ça, c’est une métaphore

«Carambolages» (1963) de Marcel Bluwal

● «Le mariage, mon cher, c’est le Biribi des amours! Moi ça fait vingt ans que je déguste. Je me suis marié en 42, parce que ça donnait droit à un costume pure laine et une paire de chaussures en cuir. Voilà où ça mène, l’élégance…».
● «Dans la vie, pourquoi on ne pourrait pas tout avoir? Puisqu’il y en a qui n’ont rien!… ça rétablirait l’équilibre».

«Les Tontons flingueurs» (1963) de Georges Lautner

● «Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît».
● «Non mais! t’as déjà vu ça? En pleine paix! Il chante et puis crac! un bourre-pif. Mais il est complètement fou ce mec! Mais moi, les dingues, je les soigne, je m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère. Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus, je dynamite, je disperse, je ventile!».

«Le Sang à la tête»» (1956) de Gilles Grangier

● «Madame Babin, c’est la Titine! Vous la connaissez pas mais c’est un drôle de personnage: sans la découverte des sulfamides, elle vérolait toute la Charente!».

«Archimède le clochard» (1959) de Gilles Grangier

● «Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant».

«Le Président» (1961) de Henri Verneuil

● «On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis».

«La Grande Sauterelle» (1967) de Georges Lautner

● «Ce que tu peux être con! Tu vas jamais au cinoche, tu lis pas, tu sais rien. Si ça se trouve, t’as même pas de cerveau. Quand on te regarde par en dessus, on doit voir tes dents».

«Tendre Voyou» (1966) de Jean Becker

● «Avez-vous un médecin de famille?
- Non, je suis orphelin».

«Un Taxi pour Tobrouk» (1960) de Denys de La Patellière

● «Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche».
● «Mon père est à Vichy. C’est un homme qui a la légalité dans le sang. Si les Chinois débarquaient, il se ferait mandarin… Si les Nègres prenaient le pouvoir, il se mettrait un os dans le nez. Si les Grecs…».

«Mannequins à Paris» (1956) d’André Hunebelle

● «Conduire dans Paris, c’est une question de vocabulaire».





1 commentaire:

  1. Tellement délicieux, impossible de s'en lasser.
    Pourtant, parfois, je me demande si les "nouvelles générations" sont encore sensibles à cette forme d'humour et de dérision.

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