Dans Capitale de la douleur, Paul Eluard écrit : « J’ai la beauté facile et c’est heureux. »
Voici, choisi dans Le Phénix, le dernier recueil publié avant sa mort, un poème d’espoir :
Voici, choisi dans Le Phénix, le dernier recueil publié avant sa mort, un poème d’espoir :
Et un sourire
La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l'affirme
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire
Un coeur généreux
Une main tendue, une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie, la vie à se partager.
Paul Eluard
Le Phénix, 1951
Henri Matisse
Nadia au sourire enjoué, 1948
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