Parfois je respire plus fort et tout à coup, ma distraction continuelle aidant, le monde se soulève avec ma poitrine. Peut-être pas l'Afrique, mais de grandes choses.
Le
son d'un violoncelle, le bruit d'un orchestre tout entier, le jazz
bruyant à côté de moi, sombrent dans un silence de plus en plus profond,
profond, étouffé.
Leur
légère égratignure collabore (à la façon dont un millionième de
millimètre collabore à faire un mètre) à ces ondes de toutes parts qui
s'enfantent, qui s'épaulent, qui font le contrefort et l'âme de tout.
Henri Michaux In La nuit remue 1935 |
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