jeudi 5 janvier 2017

Delon et Fonda








1963: Careful with the good champagne, Alain!


It’s the summer of 1963 and Jane Fonda and Alain Delon are in the South of France filming for the psycho-thriller ‘Les Félins’. But away from the set, too, the two stars can’t keep their eyes off each other…
That ‘Les Félins’ was not a milestone in film history might have had something to do with Alain Delon and Jane Fonda’s extensive leisure programme during filming. As soon as the director shouted cut on the days’ scenes, the tabloid press’s dream couple often climbed into Delon’s Ferrari 250 GT California Spider for spirited drives along the Côte d’Azur or took to the ocean to water-ski and lounge aboard a Riva. There was no lack of champagne, either, as this Paris Match photograph shows. Whether Alain could remember all his lines while he was full-throttle flirting is another question altogether. 
Photo by Francois Pages/Paris Match via Getty Images


Courtoisie de ©Classic driver


16 commentaires:

  1. Delon, maintenant ! C'est la totale ! Non, mais quelle pitié!

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  2. Pitié ? Sans doute oui, d'ignorer, d'un revers de QI 135, les quelques bluettes suivantes :
    "Rocco et ses frères" - "Le Guépard" (Visconti), "L'éclipse" (Antonioni),"Mélodie en sous-sol (Verneuil), "L'Insoumis" (Alain Cavalier),"Le Cercle Rouge" (Verneuil), "Monsieur Klein", "L'assassinat de Trotsky" (Joseph Losey), "Carambolages" (Marcel Bluwal, "Peil soleil" (René Clément), liste non exhaustive.

    Grande pitié !

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  3. … Et encore Rocco et ses frères (Visconti), Plein Soleil (René Clément), Un Flic (le dernier Melville, bien digne d'être reconnu aujourd'hui à sa juste valeur), Le Professeur (Zurlini) pour le contre-emploi, Les Félins (René Clément), il y est éblouissant et très bien « servi » par deux comédiennes remarquables, Jane Fonda et Lola Albright, Mort d'un Pourri (Lautner), excellent polar ambiance politique et corruption dans les années soixante-dix (avec Maurice Ronet, Michel Aumont, Klaus Kinski, Stéphane Audran, François Chaumette et tant d'autres), Notre Histoire (Bertrand Blier) contre-emploi étonnant, La Veuve Couderc (Pierre Granier-Deferre) avec Simone Signoret, Bobby Lapointe et Jean Tissier dans son dernier rôle), Un Amour de Swann (Volker Schlöndorff) où il campe un baron de Charlus plus que convainquant, Le Retour de Casanova (Édouard Niermans, d'après une nouvelle d'Arthur Schnitzler), qui fut un échec commercial immérité, car son interprétation de Casanova juste avant son déclin est superbe.
    Alain Delon restera comme l'un des plus grands « acteurs » de son temps ; ses rôles, son jeu, sa beauté, son audace, son mépris des imbéciles, tout cela constitue son « œuvre ».

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    1. Cher monsieur Mandon,

      Plutôt que de perdre un temps précieux à nous dresser ce catalogue qui ne nous convainc pas, je vous suggère de vous plonger dans un Bescherelle. Vous y apprendrez, entre autres choses, que l’adjectif « convaincant » se différencie du participe présent « convainquant » par sa graphie. Il aurait donc fallu écrire « un baron de Charlus plus que convainCant », sauf à y perdre le sens.

      Certes, vous pourriez me rétorquer que l’orthographe est la science des ânes mais, outre le fait que cela suppose que vous en savez moins qu’une bête, vous fâcheriez votre égérie dont le nom rappelle cette aberration chromosomique issue de la reproduction d’une ânesse et d’un cheval.

      Cela étant dit, vous faites bien de rappeler à notre souvenir cet échec commercial que fut « Le retour de Casanova ». J’étais allée le voir au cinéma, à sa sortie en 92, essentiellement pour faire plaisir à une amie spécialisée dans le dix-huitième siècle. A ce titre, je me permets cette incise sur un autre Delon, Michel Delon, le seul à mon avis qui vaille la peine qu’on lui rende un hommage. Un homme délicieux, professeur émérite, écrivain, Chevalier des palmes académiques et de la légion d’honneur et dont les publications devraient éclairer ceux qui les pillent, à défaut de les comprendre, pour remplir le tonneau des Danaïdes qui leur sert d’encrier et de tribune publique …Cette parenthèse refermée, j’en reviens à ce film, dont Monsieur Mandon semble faire grand cas : « le retour de Casanova ». Je ferai l’économie d’une critique qui tient, à elle seule, dans la réplique de Marcolina (Elsa) à Casanova (Delon) : « Vous me répugnez physiquement. Il faut bien que je vous le dise. Vous ne savez parler que de vous ! Vous appartenez à un monde que j’n’aime pas et qui va bientôt disparaître. ». Tout est dit ! ;-)

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    2. Convaincant ! Me voilà vaincu ! Je ne me relis pas, je sais que vous êtes là : vous êtes d'ailleurs meilleure relectrice que lectrice. Et puis, j'ai trop d'estime pour les ânes, dont l'intelligence, sans être comparable à la vôtre, Blaise Pascaline du réseau ferré secondaire (QI 135 !), est très supérieur à celle des chevaux, pourtant si considérés.
      Dans la scène que vous citez, vous oubliez, aigre Einstein du RER (QI 135 !), cette formule de la délicieuse Elsa à l'adresse de l'incomparable Alain D. : « Vous sentez mauvais de la bouche » ; vous, c'est du cerveau !

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    3. Je profite de mon passage pour remercier monsieur Mandon d’avoir si bien campé le personnage de Valvert, en me lançant un de ses traits qui m’a laissée toute estourbie. En effet, Monsieur Mandon, à l’instar de Valvert, ne sachant plus quelles flèches me décocher après m’avoir traitée de « goule ammoniaquée », s’en est pris, argument ultime, à mon tour de taille. En d’autres termes, Monsieur Mandon, m’a dit que j’étais TRES GROSSE !

      J’ai beaucoup ri, me rappelant cette réplique du médiocre Valvert : « Vous ! Vous avez un nez ! Euh…un nez …TRES GRAND ! ». Ah mais c’est un peu court, cela, Monsieur Mandon, vous auriez pu dire bien des choses en somme […] mais d’esprit, n’est-ce pas… vous n’avez que le vôtre ! ;-)

      En ce qui me concerne, je n’aurai pas la grossièreté de vous traiter de djinn ammoniaqué, ce qui ne veut absolument rien dire. Je vous vois plutôt comme un Ptyx, cet objet qui repose sur la crédence au salon vide, et que Mallarmé qualifie « d’aboli bibelot d’inanité sonore ».

      Serviteur ! Monsieur Mandon ! Serviteur ! ;-)

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  4. Je ne m'en suis pas exactement « pris à votre tour de taille », que je ne connais pas et dont je ne me soucie guère, je lui ai simplement attribué la mesure que vous prétendez être celle de votre QI, après avoir lu, chez moi, votre dernière contribution. Son contenu cafardeux, son mode d'expression très médiocre, son inspiration faite de salpêtre et d'eau de vaisselle, enfin une impression générale de petite rancœur et de frustration recuite, m'ont amené, en effet, à douter de l'annonce, par vos soins, et sur le mode d'une vuvuzela, de vos capacités intellectuelles.
    J'écrivais précisément ceci (on voudra bien m'excuser de me citer) : « […] ne confondez-vous pas votre QI avec votre tour de taille ? ».
    Encore ceci : pour me répondre, vous empruntez aux uns et autres, et non aux moindres, démontrant ainsi des lectures variées. Fort bien ! Mais à passer ainsi, dans une manière d'ascenseur à citations, d'un auteur à l'autre, vous manifestez le zèle maladroit d'un garçon d'étage littéraire. Quand on dispose d'une ressource d'intelligence aussi considérable que la vôtre, on doit pouvoir puiser dans celle-ci pour affronter l'adversité.
    Note : en relisant mon 14 h 04, je m'aperçois, parlant de l'intelligence des ânes -animaux très doués, même si leurs capacités ne peuvent être comparées à celles de notre Génie des abribus- que j'ai écrit qu'elle était « supérieur » à celle des chevaux, alors qu'elle lui est bel et bien « supérieure ». Je ne peux donc pas compter sur vous, ô Grand Cortex Pariétal Postérieur, comme je l'espérais !

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    1. Je pourrais rétorquer à Monsieur Mandon que sa dernière notule, intitulée : « Libido ad libitum », me rappelle ces échafaudages pâtissiers, à l’équilibre instable, qu’on appelle des « pièces-montées ». L’édifice repose entièrement sur un ingénieux colmatage qui, à défaut d’en cimenter la pensée, l’étaie à grand renfort d’auteurs classiques, empilés là comme des choux à la crème et tout étonnés de s’y rencontrer. A cette superposition de saveurs, de provenance et d’origine diverses, s’ajoute des vidéos en cascade, des pastels de Boucher et même les fesses de Bardot. Et nous voilà subitement cernés par la marée, moules et crevettes, coquillages et crustacés lalala et, comme Vatel, au bord du suicide neuronal.

      Mais quel était donc le propos initial de Monsieur Mandon avant qu’il ne le coiffe de cette casquette de Charles (cf : l’incipit de Madame Bovary) ? Il s’agissait, a priori, de dénoncer l’imposture, et quelque exaction notoire, du parti EELV dont nous apprendrons exclusivement ceci : les femmes y sont vêtues négligemment, les hommes y font office des satyres d’antichambre. Certes ! Mais encore ? Peut-être aurait-il mieux valu faire l’impasse sur l’allure plutôt que sur l’ALUR, loi homophone qui ne doit rien à Dior mais intéresse au plus haut point les métropolitains que nous sommes. Et, chemin faisant, revenir sur les limites de l’écotaxe ; aborder les problèmes de santé publique relatifs à l’environnement ? Enfin, toutes choses susceptibles de nous éclairer sur les indignations de Monsieur Mandon.

      J’avoue que si cet article de blog n’eut-été signé de son nom, j’aurais pu croire qu’il s’agissait de madame pipi s’prenant pour Saint Simon.

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    2. PS : Il va de soi que l'article de Patrick Mandon est d'une grande qualité et que la critique que j'en fais n'est que pur exercice de style.

      PPS : Les meilleures choses, comme les pires d'ailleurs ;-), ayant une fin, je vais en profiter pour approfondir cette pensée de Pascal et me retirer pour mieux la méditer :

      "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre."

      Cordialement

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    3. Heureuse d'offrir à notre frère Jacques, l'ami digne d'un don, ce soupir de soulagement.

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    4. Pouvez-vous espérer d'un homme à qui vous déclarez que vous partez autre chose qu'un soupir de soulagement ?
      Je découvre, dans le même temps que votre réponse à Jacques, le poulet vinaigré que vous m'adressâtes. Sa chute en constitue la meilleure part, mais elle ne vous appartient pas : vous avez encore emprunté à un autre l'esprit que vous voulez avoir. Mais enfin, votre serviteur en dame-pipi, même repris de Jean d'Ormesson sur Roger Peyrefitte, c'est méchant comme il convient, cela sonne comme une claque de cuir sur une fesse déculottée, et l'image me réjouit assez ! Pour le reste, comment dire ? Il faut une maîtrise parfaite des joues pour produire un jet précis d'humeur, bave et morve mêlées. On vous pardonnerait, cependant, ce rôle de femme savante numérisée, à l'intelligence prétendument himalayenne, dressée sur son séant et quêtant un sucre après avoir fait son numéro, si l'on ne vous avait surprise la main au culte… de Duflot. Il ne vous suffit donc pas d'être hypertrophiée du QI, il vous faut être navrante ! Vous ne vous dissimuliez derrière « Charbovari ! », Edmond Rostand et quelques autres excellences, que pour vanter les mérites de cette encombrante personne et de sa secte de chlorophylliens, composée de bonnes femmes à cheveux gras et de comploteurs en chemise de pilou ! Tirez le rideau, Aukazou, chère vuvuzélée du RER, votre farce est jouée !
      Une dernière chose avant de vous dire adieu : vous usez de l'esprit comme d'un amant qu'il suffit de pomper, c'est à dire de copier (qu'alliez vous croire ?), pour le convaincre ou même le divertir. Or, il est plus exigeant. Mais vous avez encore une chance ; les choses ont changé depuis La Fontaine : il paraît que l'esprit vient parfois à celles qu'on ne peut plus depuis longtemps qualifier de jeunes filles…

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    5. Aaargh ! TRISSOTIN M’A TUER ! ;-)

      Je laisse à d’autres le soin de découvrir l’absence totale de considération que tu portes à ton prochain et ta vision d’un monde fractionné entre ceux qui prennent le RER, s’habillent en prêt à porter, et que tu nommes « parvenus » en ce qu’ils se sont hissés aux plus hautes fonctions de l’Etat malgré leurs origines plébéiennes. Toi dont la vulgarité toute nabilienne consiste à dénoncer les gens qui ont les ch ‘veux gras parce qu’ils ont pas d’shampooing ! C’est d’ailleurs ce à quoi se résume toute ton analyse socio-politique : les fringues et la coiffure. Il n’empêche que tous ces gens que tu désavoues, du haut d’ton CAP d’garçon coiffeur, ont fait l’ESSEC ou l’ENA et que leurs maladresses, erreurs de stratégie, choix malheureux, méritaient un autre traitement qu’un défrisage chez Carita !

      Tu m’accuses de mettre « la main au culte » de Duflot. Si tu prenais le temps de lire et d’écouter les autres, tu constaterais que je ne me positionne pas. Je déplore simplement l’absence de ton fond de ta notule. Note bien que je ne te reproche ni ton incurie juridique, ni ton absence de vision politique, mais de ne pas te cantonner aux sujets dans lesquels tu excelles et où nous prendrions plaisir à te lire : le crochet, la couture, les potins mondains …

      Quant à tes considérations sur l’âge, le physique, le milieu, de tes interlocuteurs (moi, en l’occurrence) elles me glissent dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard.

      Retourne-donc faire le mannequin dans ton musée de cire, entre le chapeau à médailles de Louis XI et le hochet de Triboulet, j’viendrai t’jeter des cacahuètes.

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    6. lire : l'absence de fond et non de ton fond

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    7. ps : j'aimerais qu'on arrête de me répondre, ça m'empêche de bosser. J'suis pas rentière moi !

      Merci !

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  5. Merci Aukazou, merci Patrick Mandon d'enrichir ce blog de cette bien belle ardeur. Vos joutes écrites nous régalent.

    N'arrêtez pas là. C'est délice de vous lire. Vous avez trouvé le ton perdu des salons, ceux de notre si chère Louise ou de madame de Noailles, dans lesquels nous aurions tant aimé être une souris, comme on dit.
    (mention pour les délicieuses babebines de Mallarmé: « d’aboli bibelot d’inanité sonore »!) etc,etc.

    Merci encore. On compte sur vous!

    Nuageneuf


    A ce propos, voici le texte de Mallarmé:

    Sonnet en -yx et -ix :

    Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,

    L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,

    Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix

    Que ne recueille pas de cinéraire amphore

    Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,

    Aboli bibelot d’inanité sonore,

    (Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx

    Avec ce seul objet dont le Néant s’honore.)

    Mais proche la croisée au nord vacante, un or

    Agonise selon peut-être le décor

    Des licornes ruant du feu contre une nixe,

    Elle, défunte nue en le miroir, encor

    Que, dans l’oubli fermé par le cadre, se fixe

    De scintillations sitôt le septuor.



    Allez mes amis, Sursum corda!!!

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