mardi 15 janvier 2019

Florian. Plaisir d'amour






Florian, un poète oublié


Jean-Pierre Claris de Florian                    
1755 - 1794


Ce protégé de Voltaire est académicien français (1788)romancier, fabuliste, poète et auteur dramatique français. Banni de Paris pendant la Révolution, il fut emprisonné sous la Terreur. Il échappera à la guillotine lors de la chute de Robespierre. Un an après, il meurt des souffrances endurées pendant son emprisonnement, il avait 39 ans... [tout comme Boris Vian.]

Cent douze fables de Florian ont été publiées de son vivant et douze de manière posthume. Ses apologues sont encore cités couramment, comme « Pour vivre heureux, vivons cachés » (Le Grillon), « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » (Le Vacher et le Garde-chasse) ou « L'asile le plus sûr est le sein d'une mère » (La Mère, l'Enfant et les Sarigues). Quant aux expressions « éclairer sa lanterne » ou « rira bien qui rira le dernier », elles sont tirées respectivement des fables Le Singe qui montre la lanterne magique et Les deux Paysans et le Nuage.

Il est en outre l’auteur de nombreux poèmes dont la plupart ont été mis en musique (plus de 200 partitions). Et son poème Plaisir d’amour est devenu une chanson célèbre.





Plaisir d'amour

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.

J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie,
Elle me quitte et prend un autre amant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.

Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t'aimerai, me répétait Sylvie ;
L'eau coule encor, elle a changé pourtant !

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.


Jean-Pierre Claris de FLORIAN





D’origine polonaise, né à Cracovie en 1891, Moïse Kisling fait partie de ces peintres juifs qui quittent leur pays avant la Première Guerre mondiale, pour rejoindre ce qui sera plus tard nommé l’École de Paris, et venir se frotter à l’ébullition artistique parisienne. C’est sur les conseils de Jozef Pankiewicz, son professeur aux Beaux-arts de Cracovie, qu’il s’installe à Paris en 1910. Il rencontre très vite les acteurs majeurs de l’avant-garde, dont Juan Gris et Picasso, puis Soutine et Modigliani avec lequel il lie une profonde amitié. Son fameux atelier à côté du jardin du Luxembourg, rue Joseph Bara, dès 1912, devient le rendez-vous très animé de nombreux artistes, peintres ou écrivains (dont Max Jacob, Cocteau, Radiguet...) et artistes expatriés auxquels il vient souvent en aide.

Moïse Kisling
Nu d'Arletty - 1933 - 
Nu au divan rouge - 1918 - Musée du Petit Palais de Genève. 




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