Qui pourra croire mon poème plus tard rempli de tes plus grands mérites pour le ciel ne serait qu'un tombeau où se cache ta vie et ne te montre qu'à moitié si je pouvais écrire la beauté de tes yeux sur des rythmes neufs rythmer toutes tes [qualités] on dirait plus tard ce poète un menteur tant d'éclat n'a jamais éclairé quiconque on mépriserait mes papiers (jaunis par le [temps]) comme des vieillards à la langue bien pendue ton droit vérité prise pour folie d'un poète chant d'un autre âge aux vers interminables
mais si vivait alors un enfant de toi tu serais deux fois vivant en lui et dans mon poème
William Shakespeare " Qui pourra croire...", sonnet - traduction de Frédéric Boyer
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