Le perroquet
C'est très coquet
Un perroquet
Des plumes rouges
Bleues violettes
Ça vit ça bouge
Et ça répète
C'est très coquet
Un perroquet
Dans un baquet
Un perroquet
Ça fait trempette
Et ça répète
C'est très coquet
Un perroquet
C'est beau, c'est sec
Après toilette
Et ça répète
Du bout du bec
C'est très coquet
Un perroquet
Tais ton caquet
Vieux perroquet
Mais ça répète
Saperlipopette
Jean-Hugues MALINEAU
* * *
1866. Histoires "des" Femmes au perroquet de Manet et Courbet
En 1866, Edouard Manet donna
un portrait de son modèle Victorine Meurent tenant à la main un bouquet
de violettes et accompagnée d’un perroquet où il la peint sagement
vêtue d’un prude déshabillé aux teintes douces et sages, en manière de
clin d’œil complice à la toile de Courbet* !
*Mais de fait Courbet et sa Femme eu perroquet nous réserve quelques surprises (voir plus bas)
Gustave COURBET
Femme au perroquet, 1866
Edouard MANET
Femme au perroquet, 1866
On aurait trouvé, voici deux ou trois années, le visage de celle qui a posé pour l’Origine du Monde de Gustave Courbet. Depuis, tout le monde veut voir à qui appartient ce sexe épanouissant. Voyeurisme quand tu nous tiens
En 1866, Gustave Courbet peignait le tableau de tous les scandales. Un sexe de femme, en gros plan baptisé L’Origine du monde.
Poétique, énigmatique, demeurait LA grande question que se pose tout
curieux : ” - mais à qui ce sexe appartient-il ?”. On a peut-être trouvé
la réponse et c’est Paris Match qui révèle l’affaire. Scoop people du 19ème siècle !
En
2010, un amateur achète un tableau non signé chez un antiquaire pour un
montant de 1400 euros. Ce tableau mesure 41 x 33 cm. C’est le visage
d’une femme tombé à la renverse, le haut du corps visiblement nu. De
retour chez lui, il commence une enquête pour découvrir l’identité de
cette femme. Espérant qu’une fois le nom trouvé, il obtiendrait celui du
peintre de l’oeuvre qu’il vient d’acheter. Après des mois de
recherches, il découvre que la femme du portrait n’est autre que Joanna Hifernan,
celle que Gustave Courbet appelait tendrement “Jo” et qu’il a peint un
grand nombre de fois, amoureux qu’il était de sa chevelure rousse et sa
beauté particulière.
En voyant le tableau de La femme au perroquet,
l’amateur reconnait la femme de son portrait et en est certain :
l’oeuvre qu’il a achetée est un Courbet. Il prend alors rendez-vous avec
un spécialiste de Courbet, Jean Jacques Fernier. Celui-ci note quelques
incohérences mais la poursuite des recherches relatée par Paris
Match révèle une concordance au niveau “des pigments, du type de tissu de la toile de lin, de l'écartement des poils de la brosse”.
Si
les experts sont nombreux à être dubitatifs, le propriétaire du tableau
et M. Fernier en sont convaincus, ce visage est bien celui du modèle de l’Origine du Monde.
Et ce n’est pas tout : les deux tableaux qui représentent tantôt le
visage, tantôt le sexe ne seraient que deux morceaux d’un ensemble bien
plus vaste que Courbet aurait réalisé en préparation d’un autre de ses
tableaux : La femme au perroquet. Et on revient encore à elle.
La
découverte laisse sans voix et titille la curiosité mais les recherches
sont encore en cours pour confirmer qu’il s’agit bien de celle que l’on
appelle “Jo”!
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