mercredi 9 février 2022

JEAN-HUGUES MALINEAU

 





Le perroquet



C'est très coquet
Un perroquet
Des plumes rouges
Bleues violettes
Ça vit ça bouge
Et ça répète




C'est très coquet
Un perroquet
Dans un baquet
Un perroquet
Ça fait trempette
Et ça répète




C'est très coquet
Un perroquet
C'est beau, c'est sec
Après toilette
Et ça répète
Du bout du bec


C'est très coquet
Un perroquet
Tais ton caquet
Vieux perroquet
Mais ça répète
Saperlipopette



Jean-Hugues MALINEAU

*   *   *



1866. Histoires "des" Femmes au perroquet de Manet et Courbet


En 1866, Edouard Manet  donna un portrait de son modèle Victorine Meurent tenant à la main un bouquet de violettes et accompagnée d’un perroquet où il la peint sagement vêtue d’un prude déshabillé  aux teintes douces et sages, en manière de clin d’œil complice à la toile de Courbet* !
 
 
 
*Mais de fait Courbet et sa Femme eu perroquet nous réserve quelques surprises (voir plus bas)

Gustave COURBET
Femme au perroquet, 1866
 
 
 

Edouard MANET
Femme au perroquet, 1866






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*A propos de La femme eu perroquet de Courbet!
On aurait trouvé, voici deux ou trois années, le visage de celle qui a posé pour l’Origine du Monde de Gustave Courbet. Depuis, tout le monde veut voir à qui appartient ce sexe épanouissant. Voyeurisme quand tu nous tiens
En 1866, Gustave Courbet peignait le tableau de tous les scandales. Un sexe de femme, en gros plan baptisé L’Origine du monde. Poétique, énigmatique, demeurait LA grande question que se pose tout curieux : ” - mais à qui ce sexe appartient-il ?”. On a peut-être trouvé la réponse et c’est Paris Match qui révèle l’affaire. Scoop people du 19ème siècle !
En 2010, un amateur achète un tableau non signé chez un antiquaire pour un montant de 1400 euros. Ce tableau mesure 41 x 33 cm. C’est le visage d’une femme tombé à la renverse, le haut du corps visiblement nu. De retour chez lui, il commence une enquête pour découvrir l’identité de cette femme. Espérant qu’une fois le nom trouvé, il obtiendrait celui du peintre de l’oeuvre qu’il vient d’acheter. Après des mois de recherches, il découvre que la femme du portrait n’est autre que Joanna Hifernan, celle que Gustave Courbet appelait tendrement “Jo” et qu’il a peint un grand nombre de fois, amoureux qu’il était de sa chevelure rousse et sa beauté particulière.
En voyant le tableau de La femme au perroquet, l’amateur reconnait la femme de son portrait et en est certain : l’oeuvre qu’il a achetée est un Courbet. Il prend alors rendez-vous avec un spécialiste de Courbet, Jean Jacques Fernier. Celui-ci note quelques incohérences mais la poursuite des recherches relatée par Paris Match révèle une concordance au niveau “des pigments, du type de tissu de la toile de lin, de l'écartement des poils de la brosse”.
Si les experts sont nombreux à être dubitatifs, le propriétaire du tableau et M. Fernier en sont convaincus, ce visage est bien celui du modèle de l’Origine du Monde. Et ce n’est pas tout : les deux tableaux qui représentent tantôt le visage, tantôt le sexe ne seraient que deux morceaux d’un ensemble bien plus vaste que Courbet aurait réalisé en préparation d’un autre de ses tableaux : La femme au perroquet. Et on revient encore à elle.
La découverte laisse sans voix et titille la curiosité mais les recherches sont encore en cours pour confirmer qu’il s’agit bien de celle que l’on appelle “Jo”! 
 
 
 
 

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